วันเสาร์ที่ 31 มกราคม พ.ศ. 2552

Peanuts


Peanuts (aussi connu sous le nom de Snoopy et les Peanuts ou simplement Snoopy) est le nom d'un comic strip écrit et dessiné quotidiennement, sans interruption et sans assistance par l'américain Charles M. Schulz (1922 - 2000) d'octobre 1950[1] jusqu'à sa mort, en février 2000. Il aura écrit au total 17 897 strips dont 2 506 éditions du dimanche[2].Peanuts est une série de gags qui tournent autour de deux personnages centraux, un garçon maladroit, malchanceux et déprimé, Charlie Brown et son chien, Snoopy. Le strip s'appuie sur le principe du running gag (comique de répétition) où les mêmes situations entre les personnages reviennent tout au long de la bande dessinée. De plus, chacun des personnages a ses particularités, ses obsessions et ses accessoires propres, qui resurgissent chaque fois qu'ils apparaissent.Peanuts a donné également naissance à des dessins animés, dont plusieurs ont reçu un Emmy Award, à des pièces de théâtres et à des comédies musicales.
Le comic a été, à partir des années 1960 un succès planétaire, notamment aux États-Unis. La popularité du strip et le nombre colossal de licences pour des publicités ou produits dérivés ont fait de Charles M. Schulz une des célébrités les plus riches du monde [3].À la mort de Schulz, le comic était publié dans plus de 2 600 journaux, dans 75 pays différents et dans 21 langues [4].

La « naissance » des Peanuts

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Schulz, dessinateur du Minnesota d'une vingtaine d'années, décide de vendre ses dessins pour divers magazines. Il postule avec succès à Timeless Topix, une maison d'édition catholique. De 1947 à 1950[5], il écrit sous le surnom de Sparky un strip humoristique hebdomadaire intitulé Li'l Floks, dans le journal local de sa ville natale, le Saint Paul Pioneer Press[6]. Les protagonistes sont des enfants, on y reconnaît plusieurs personnages du futur Peanuts . Schulz, qui ne gagne que 10 $ par semaine, demande au bout de deux ans une augmentation et un meilleur emplacement du strip dans le journal [7],[8]. Le rédacteur refusant sa requête, il cesse alors de collaborer. Il vend également, ces mêmes années, 17 dessins au Saturday Evening Post[9].Au printemps 1950, Schulz reçoit une lettre d'United Features Syndicate, qui se dit intéressé par son strip (Li'l Folks). Il part pour New York, en juin, pour leur proposer un nouveau strip, qui reprend quelques-uns des personnages de Li'l Folks. Le strip est vendu et le 2 octobre 1950 paraît dans sept quotidiens aux États-Unis[10](The Washington Post, The Chicago Tribune, The Minneapolis Tribune, The Allentown Call-Chronicle, The Bethlehem Globe-Times, The Denver Post et The Seattle Times) le premier comic, sous le nom de Peanuts. Schulz aurait à l'origine préféré le nom de Good Ol' Charlie Brown (« Bon vieux Charlie Brown ») mais l'United Features Syndicate qui gérait la diffusion nationale de la série insista pour que le nom de Peanuts (cacahuètes en anglais) soit retenu - nom que détestait Schulz : « ...le pire nom qu'on ait donné en bande dessinée. C'est complètement ridicule, ça n'a aucun sens, ça ne fait qu'installer la confusion et priver le strip de dignité - alors que je suis convaincu que mon humour est digne. [...] Donner ce nom à un travail qui allait être celui d'une vie, c'était vraiment offensant. » explique-t-il dans une interview[11]. Le premier mois, Schulz reçoit 90 $ de la part du syndicat [9].
Peanuts a été influencé par les comics que lisait Schulz, étant enfant et jeune adulte : Krazy Kat, Popeye, Skippy, Lil' Abner... Schulz explique plus tard : « après la Seconde Guerre mondiale, Krazy Kat est devenu mon héros. [...] J'ai décidé de dessiner quelque chose qui aurait autant de sens et de subtilité que Krazy Kat »[11

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